Il couvre, protège l’édifice et on le surnomme « le coucou ou le chat »
De tout temps l’homme s’est trouvé dans l’obligation et par nécessité de se chercher un abri afin de se protéger des agressions climatique. Par geste instinctif il s’est protégé en se couvrant le dessus de la tête par une feuille. Ensuite dès qu’il a su se faire des outils, il a commencé à se construire un habitacle qu’il a fallut couvrir soit de palme, soit de bois, soit de paille ou de pierre.
Aujourd’hui, toujours dans la nécessité de s’abriter, le couvreur protège et couvre à l’aide de différents matériaux les maisons et autres bâtiments. Il conserve et restaure notre patrimoine architectural. Il a su aussi s’adapter au monde moderne en couvrant des formes originales et pas toujours conventionnelles.
Le couvreur de par la diversité des matériaux a l’un des métiers le plus complet du bâtiment.
Pierre : ardoise, lauze et lave
Bois : bardeaux de différente essences et les supports de couverture comme le lattage et le voligeage
Métal : zinc, cuivre, plomb, inox, aluminium, acier et titane
Terre : tuile plate, tuile canal et tuile a emboitement
Végétale : chaume, roseaux et palme
Description du métier
Protéger les toits des intempéries en assurant une étanchéité par la pose de différents matériaux et à l’aide de différentes techniques selon leurs situations géographiques. C’est ce que l’on appel dans le métier mettre « hors d’eau ». C’est un métier riche, varié et en pleine évolution. Mais il implique le respect le plus stri
cte des consignes et des règles de sécurité.
Qualités requises
Compétences
FORMATION
Il existe différentes formations après la 3éme, adaptées à ce métier soit en lycées professionnel soit en apprentissage dans un CFA et qui préparent aux diplômes suivant :
CAP, BEP, BP, MC (mention complémentaire en zinguerie)
BM (brevet de maitrise) et BTS
Pour le CAP et le BP l’Union Compagnonnique offre une formation au FPC de Brive la Gaillard.
Tour de France
Il n’y a pas de compagnonnage sans Tour de France, et les couvreurs ne peuvent faillir à cette tradition de par la diversité de leurs matériaux mis en œuvre différemment selon les régions. On trouvera en voyageant des régions qui favorise l’ardoise ou la lauze, d’autres la tuile plate ou canal, d’autres le zinc ou le cuivre et d’autres le bardeau de bois ou le chaume.
On peut aussi aujourd’hui pousser les frontières pour atteindre le summum de sa connaissance en travaillant dans des pays comme la Suisse l’Allemagne, la Hollande, la Suède ou les Etats-Unis.
Le voyage enrichi culturellement et professionnellement, élève ainsi moralement et humainement celui qui l’a vécu et lui permettra de devenir un ouvrier parfait et accompli.
Fête patronale
Les couvreurs fêtent la Sainte Trinité et l’Ascension