Cayenne de Nice

Union Compagnonnique, section de Nice
Villa Not’Nid
81, Vallon Barla
06200 NICE

Monsieur Giraudi
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C’est en 1889 que la Cayenne niçoise est constituée, neuf ans après la création de l’Union Compagnonnique des Compagnons du Tour de France des Devoirs Unis, par Lucien Blanc, dit « Provençal le Résolu », suite aux volontés d’Agricol Perdiguier, « Avignonnais la Vertu ».

A Nice, le premier président est le Pays Benoist, Compagnon Cordonnier Bottier. Le 1er janvier 1899 la nouvelle association entre en activité, organisant des cours professionnels, participant aux expositions de Tours, de Bordeaux et à l’exposition Universelle de Paris de 1900.

En 1905, le Président Benoist laisse sa place à Léonard Ribes « Bordelais l’Ami du Devoir » qui, deux ans plus tard, consacre la première Mère de la Cayenne niçoise, Mme Grinda qui devient « Niçoise la Serviable ». Les réunions se déroulent désormais chez son époux, Compagnon lui aussi, au Restaurant du Commerce, rue Biscarra.

La première guerre mondiale va véritablement décimer les rangs des Compagnons. Sur plus de cent membres en 1914 seuls une dizaine se retrouvent en 1919 dans la cave de « Niçois le Joyeux ».

Petit à petit l’organisation se reconstitue et, en 1934, sous la présidence du Pays Antoine Paccino dit « Niçois la Fidélité », la Cayenne de Nice a l’honneur d’organiser le 12ème Congrès qui verra la venue de plus de 700 participants.

Après la période noire de la seconde Guerre mondiale et de l’occupation, qui verra l’activité des membres du Devoir se mettre en sommeil.

La Cayenne de Nice reprend ses activités, le 23 mai 1945 elle est présente au congrès de Montauban.

En 1957 Niçois la Fidélité consacre la nouvelle Mère « Provençale la Bonté », épouse du Pays Marius Cuggia dit « Vichyssois la Franchise », futur Président de la Cayenne.

À partir de 1965 c’est le nouveau Président Jacques Sigaud Niçois le Bon Vouloir qui a le redoutable honneur de propulser la Cayenne Niçoise dans l’ère moderne.

Depuis 1975 les présidents actifs vont se succéder avec, pour tous, le même soucis d’effort en direction de la jeunesse.

La Mère « Savoyarde la Bien Aimée » est, à présent aidée par la Mère Catherine Gambier.

Quant aux projets d’avenir, la Cayenne en a de nombreux, comme il sied à tous ceux qui sont engagés dans des activités sincères et culturelles. Le Travail bien fait nécessite à la fois la connaissance et la rigueur, le comportement social en accord avec les règles de la vie en société. Le souci de la transmission du métier, dans le sens le plus noble du terme, est bien notre principale préoccupation, nous pensons pouvoir apporter le fruit de notre expérience, nos conseils et au-delà, la logistique qui leur permettront de devenir des « oeuvriers » appréciés pour leurs qualités professionnelles, mais aussi pour leur moralité.